Unité de l’église

Dans ce document, Saint Cyprien nous enseigne la grandeur et la beauté de l’Église de Jésus Christ.

Notre Église, elle est: UNE, SAINTE, CATHOLIQUE et  APOSTOLIQUE.

On y reconnait un seul Baptême pour le pardon des péchés.

 

UNITÉ DE L’ÉGLISE (Saint Cyprien)

Il faut reconnaître en Rome la matrice et la racine de l’Église catholique et s’y attacher; l’unité épiscopale (l’union des évêques dans l’Église) vient du siège de Pierre et son Église qui est la principale.

L’Église qui est UNE.

Dieu place en un seul l’origine de son unité : c’est Pierre, le premier.

L’Église est une ; elle forme une multitude toujours grandissante, grâce à sa fécondité.

Les rayons du soleil sont nombreux mais sa lumière est unique;

Nombreuses sont les branches d’un arbre, mais unique est son tronc;

D’une seule source coulent bien des ruisseaux, leur origine est cependant unique.

Il en est de même de l’Église, ses branches couvrent la terre entière, ses ruisseaux s’épanchent au loin avec largesse, pourtant unique est la tête, unique est la source, unique est la mère aux maternités successives. Elle nous enfante, nous nourrit, son Esprit nous anime…

La tunique sans couture de Jésus est le sacrement (symbole) de l’Église UNE (et catholique).

Ne déchirons jamais cette tunique qui enveloppe le Christ tout entier : Nul ne peut avoir Dieu pour Père s’il n’a pas l’Église pour mère s’écrie Cyprien.

Tous Bienvenus au Jourdain pour puiser à la source d’eau vive du cœur de Dieu

LA FIDÉLITÉ ÉTERNELLE DE DIEU

Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour.

Cette parole de Dieu, nous la goûtons au quotidien au Jourdain. Chaque jour de la semaine en après-midi, des personnes accueillent les gens qui ont besoin de réconfort ou qui demandent une guérison ou toute autre intention. Nous prions au nom de Jésus comme il nous a dit de le faire et il agit. « Jésus est vivant, nous en sommes témoins. »

Il y a aussi un prêtre qui accompagne les personnes dans leur cheminement et il leur offre le sacrement du pardon.

Nos journées se terminent par l’Eucharistie à 16h30.

Les mardis et mercredis soir, nous avons le Rosaire et le Chemin de la croix avec Eucharistie à 19h. On peut aussi rencontrer un prêtre.

Samedi le 28 octobre 2017 nous avions une journée de guérison intérieure sous le Thème : « Avant de te former au sein maternel, je t’ai consacré. » Plusieurs personnes sont venues puiser à la source d’eau vive du cœur de notre Dieu. Le Seigneur a étanché les soifs et guéri les cœurs brisés.Tous sont repartis remplis d’espérance et confiants que cette expérience amènera du nouveau dans leur vie. Ils en ont témoigné.

Le 4 novembre, nous avons vécu une rencontre avec le groupe « les Équipes Notre-Dame ». Le thème de cette rencontre était: Les 5 langages de l’amour. Environ 50 personnes ont participé à cette activité.

Le samedi, 11 novembre,  nous avons accueilli les membres affiliés du Centre Charismatique Le Jourdain. Ce fut une journée d’action de grâce pour les bienfaits reçus et un merci à tous ceux qui soutiennent le Jourdain par la prière, leur collaboration et leur soutien financier.

Du 17 au 19 novembre 2017, le frère Thierry Joseph ocd a prêché une retraite au Jourdain sous le thème: « Célébrer, Adorer, Évangéliser. » Une cinquantaine de personnes y ont participé.

Du 27 novembre au 1er décembre 2017, une quinzaine de personnes ont vécu une guérison intérieure. Cette activité tout en apportant la guérison, enlève les murs, les barrières qui empêchent la réalisation de toute notre potentialité. Cela nous donne une plus grande liberté intérieure ainsi que l’ épanouissement de la personne.

Le 8 décembre aura lieu une journée de ressourcement au Jourdain pour la fête de l’Immaculée Conception. Enseignement par le père Henri Paradis. Entrée libre, apporter votre lunch.

Soirée de prière à l’église Ste-Marthe le 10 décembre 2017 (7580 Boul. Léger est) de 18h15 à 21h30.

Voilà le portrait de ce que nous vivons dans la mission du Jourdain.

VOUS ÊTES TOUS LES BIENVENUES. VENEZ PUISER À LA SOURCE D’EAU VIVE DU CŒUR DE DIEU

NON aux interprétations…AMORIS LAETITIA

En direct du Vatican

https://fr.zenit.org/articles/amoris-laetitia-non-aux-interpretations-alarmistes-infideles-par-le-card-ouellet/

Amoris laetitia: non aux interprétations «alarmistes», «infidèles», par le card. Ouellet

Assemblée des évêques du Canada

27 SEPTEMBRE 2017ANITA BOURDINFAMILLESPAPE FRANÇOISROME

Card. Ouellet – ZENIT – HSM

« Toute interprétation alarmiste dénonçant un bris de continuité avec la tradition, ou bien laxiste célébrant un accès enfin concédé aux sacrements pour les divorcés remariés, est infidèle au texte et à l’intention du pape », affirme le cardinal Ouellet à propos d’Amoris laetitia, l’exhortation apostolique post-synodale sur l’amour dans la famille (2016).

Le cardinal québécois Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, et ancien professeur à l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, a en effet participé, mardi 26 septembre 2017, à l’Assemblée plénière annuelle de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC, 25-29 septembre) au Centre Nav Canada, à Cornwall, en Ontario, indique la CECC.

On peut visionner la vidéo de la conférence du cardinal Marc Ouellet aux évêques catholiques du Canada via Télévision Sel + Lumière ici (à 20m43):

https://livestream.com/wydcentral2013/events/7717696/videos/163349596

Les évêques ont principalement réfléchi sur Amoris laetitia, à partir de l’exposé du cardinal Ouellet, donné en français.

Dans son intervention, il invite aussi les évêques canadiens à faire connaître leur réaction à Amoris laetitia et à émettre des orientations pour sa mise en oeuvre pastorale : « Plusieurs conférences épiscopales ont déjà publié des orientations plus précises pour leur contexte, par souci de clarté et d’inculturation. »

« Un tel exercice m’apparait nécessaire et urgent au Canada où l’on constate un écart béant entre l’enseignement officiel de l’Église et le vécu des couples et des familles », ajoute le cardinal canadien qui a fait observer que les précédentes « interventions magistérielles sur la famille avaient reçu un accueil mitigé », ce qui n’a pas favorisé leur application pastorale : il s’agit principalement de l’encyclique du bienheureux Paul VI Humanae vitae, dont on fête bientôt les 50 ans (1968), et de l’exhortation apostolique Familiaris consortio de saint Jean-Paul II (1981).

Il met en garde contre une réduction du document au chapitre 8 sur les couples catholiques mariés à l’église et en « situation irrégulière », pour rappeler que le document indique une pastorale fondée sur « les trois verbes : accompagner, discerner, intégrer ».

Il s’agit de mettre en œuvre un itinéraire pour aider les baptisés à « progresser »: dans l’approche pastorale. Le document, explique le cardinal Ouellet, recommande de « garder bien en vue l’idéal chrétien », tout « en ayant aussi en tête le principe de la gradualité, qui ne signifie pas la ‘gradualité de la loi’, mais la gradualité de l’assimilation de ses valeurs par les sujets ».

Quant aux « situations irrégulières », la pastorale demande un « discernement » faisant « appel à des principes qui permettent de définir les situations et leurs causes, les circonstances atténuantes, les changements possibles selon la conscience morale des personnes et les cas d’exceptions compte tenu de la distance entre la norme générale et les situations particulières ».

Ce discernement, au cas par cas, « peut ouvrir à recevoir l’aide des sacrements de pénitence et d’eucharistie dans certains cas », explique encore le cardinal Ouellet qui insiste sur le fait que cet éventuel accès aux sacrements doit être « discerné soigneusement, dans une logique de miséricorde pastorale ».

Il réfute l’interprétation qui consisterait à voir dans cette approche « un changement de la doctrine ou de la discipline sacramentelle » : il y voit « une application plus différenciée et adaptée aux circonstances concrètes et au bien des personnes ».

Et ce discernement suppose chez celui qui a charge de l’exercer « une conversion du regard et à une attitude d’accueil ». En d’autres termes : les pasteurs sont appelés à « valoriser le bien déjà existant dans la vie des personnes » pour pouvoir les «  accompagner progressivement vers une réponse plus complète au dessein de Dieu sur leur vie ». Ou encore, à « voir les valeurs concrètement vécues dans la diversité des situations et accompagner les personnes dans leur recherche de vérité et leurs choix moraux correspondants ».

Autrement dit, le pasteur accompagne en discernant pour chacun, là où il en est, le pas suivant à faire pour progresser dans l’amour du Christ et du prochain : il s’agit, a dit le cardinal Ouellet de « discerner les pas à faire pour vivre en plénitude le sacrement déjà reçu, ou pour cheminer peu à peu vers sa réception consciente et fructueuse, ou encore pour régulariser une situation objectivement irrégulière, mais pas toujours moralement imputable ».
La conférence épiscopale résume en citant ce passage : « La contribution majeure d’Amoris laetitia est de développer et d’approfondir la réflexion de l’Église sur l’idée de la progression vers l’idéal chrétien qui n’avait peut-être pas reçu suffisamment d’attention et de développement jusqu’ici. De fait, l’affaiblissement constant du mariage et de la vie familiale en Occident sous la pression de certains courants sociaux défavorables au cours des 30 dernières années, a rendu cette réflexion approfondie encore plus urgente. »

Et la force du message du pape François est, relève la même source, « de proposer une vision ouverte et attrayante de l’amour humain, reflet de la communion trinitaire, entouré de miséricorde et donc riche d’espérance » : « Accueilli avec enthousiasme et sans préjugé, cet enseignement peut représenter un grand pas en avant dans l’espérance que toutes les familles deviennent la grande ressource de l’Église pour l’évangélisation du monde. Car la famille est la route et l’oasis de l’humanité en notre temps, où le Christ et l’Église se rencontrent et s’établissent à demeure et où, par la grâce de la fidélité des époux avec leurs enfants, resplendit le témoignage trinitaire de la Joie de l’Amour. »

Le plus beau Congrès national !

Du 18 au 20 août, nous avons eu notre congrès national organisé par le CCRC en collaboration avec l’Alliance, le Jourdain ainsi que le comité diocésain de Montréal. Nous avions avec nous notre Archevêque Monseigneur Christian Lépine, Mgr Denis Grondin, évêque Répondant du Renouveau Charismatique Catholique du Canada français, notre répondant diocésain l’abbé Gilles Lachapelle et plusieurs conférenciers réputés ainsi que des équipes d’animation de différentes communautés charismatiques du Québec et de l’Ontario.

 Le but de ce rassemblement était de célébrer le Jubilé D’Or du Renouveau Charismatique, une chance extraordinaire pour l’Église selon le Pape Paul VI. Plusieurs communautés nouvelles sont issus du Renouveau Charismatique. Des vocations au sacerdoce, à la vie religieuse, au diaconat permanent ont immergé au coeur de notre Église assurant ainsi une vitalité nouvelle dans nos paroisses, nos diocèses et dans le monde entier.

 N’est-ce pas la Parole de Dieu qui se réalise: « Je suis venu allumer un grand feu sur la terre et comme je voudrais qu’il brûle… » Luc,12-49. Soyons des porteurs de ce feu qui consume tout mal mais aussi qui fait brûler les coeurs au feu de l’amour de Dieu et donne ainsi l’espérance. 

 Combien de personnes ont donné leur vie animées de ce feu qui renouvelle la face de la terre! Combien de prophètes le Seigneur a envoyé porter cette Bonne Nouvelle: « JÉSUS EST VIVANT, IL GUÉRIT, IL LIBÈRE, IL APPORTE LA DÉLIVRANCE AUX PAUVRES. »

Parmi nos invités, nous avions Soeur Claire Gagné qui, depuis environ 30 ans, collabore à la réalisation des Congrès de Montréal. Voici un petit témoignage qu’elle nous a envoyé: « C’est le plus beau Congrès du Québec auquel J’ai assisté depuis toutes ces années. Le nombre des participants a augmenté et tous et toutes ont collaboré au succès de ce Congrès du 50e. Demeurez en actions de grâces pour les merveilles que l’Esprit Saint a accomplies. Allez de l’avant et bénissez! »

À l’exemple de tous ceux qui jusqu’à la fin ont donné leur vie pour la plus grande gloire de Dieu, allons de l’avant partager ce grand cadeau de la foi charismatique, foi à transporter des montagnes.

Salutations, toujours en union de prières,

Carmelle Racine Jetté 

DES NOUVELLES…

Bonjour à chacun de vous,

Comme le temps passe vite! Voilà une raison pour ne pas le perdre en futilités. Ce temps de vacances que nous terminons bientôt s’est avéré riche en expériences de toutes sortes: rencontre à Rome avec le Saint Père pour le 50ième anniversaire du Renouveau Charismatique Catholique, visite d’endroits très signifiants et stimulants qui ont fait grandir notre foi ainsi que du temps de repos et de rencontre familiales.

De plus, Jean-Paul et moi, avons célébré samedi le 12 août dernier, notre 50ième anniversaire de mariage.

Nous avons eu la grâce extraordinaire d’avoir une Eucharistie au Jourdain à cette occasion.

Chacun et chacune de vous avez vécu certainement des expériences , des événements qui vous ont fait grandir dans l’amour de Dieu.

Suite à tout cela, la vie continue et nous pensons déjà aux activités du prochain feuillet. Vous êtes donc invités à notre journée de l’Assomption qui sera donnée par le Père Ruphin Isay demain le 15 août, (apportez votre lunch).

Aussi, comme à chaque année, nous vivrons notre pèlerinage annuel à Chertsey, le 16 août.

Suite à tout cela, nous aurons notre retraite annuelle pour l’équipe du Jourdain, les 28-29-30 août prochain. Elle sera donnée par le Père Henri Paradis m.s.a.,thème: « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller. » Jn 6,68..

C’est un nouveau départ sous le regard de Dieu, dans la puissance de l’Esprit Saint et sous la maternelle protection de la Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph.

Au plaisir de se revoir, union de prières,

Carmelle

PÈLERINAGE À ROME, ITALIE ET FATIMA

PÈLERINAGE À ROME, ITALIE ET FATIMA

Ce pèlerinage fut la réponse à un appel. Lorsqu’on a la chance d’être invité par le Pape, on ne peut résister à une convocation aussi spéciale.

C’est bien notre pape François qui, en mai 2016, lançait une invitation à tous les Charismatiques du monde entier afin que nous venions célébrer avec lui et rendre grâce au Seigneur pour le Jubilé d’Or du Renouveau charismatique catholique et cela pour juin 2017, lors de la Pentecôte.

Au début de juin donc, poussés par l’Esprit Saint, des chrétiens de 128 pays à travers le monde entier se sont rassemblés autour de notre pape François. Au cours de ce congrès, de 30 000 à 50 000 personnes sont venues à ce rendez-vous.

C’était extraordinaire et même émouvant de nous voir arriver le premier jour. Tous, on se saluait, joyeux de se rencontrer, faisant tous partie de la même famille, de la grande famille de Jésus Christ, ayant le même but, autour de notre bon pape François. Ce fut une expérience inoubliable.

À chaque jour, il y avait des ateliers dans les églises de Rome : Saint-Jean-de-Latran, Sainte-Marie-Majeure, Sainte-Anastasia, Saint-Paul-Hors-les-Murs, Circo Massimo, Place Saint-Pierre. Nous avons même célébré la messe dans un parc, l’église étant remplie et sur le perron d’une autre église, celle-ci étant aussi remplie à pleine capacité. Nous étions debout ou assis par terre dans les allées.

Puis, nous avons visité quelques endroits reconnus en Italie et au Portugal. Première visite, San Giovanni Rotondo, l’œuvre de saint Padre Pio, capucin stigmatisé, image du Christ souffrant.

Nous avons aussi visité Assise, ville de saint François qui fut un jour interpellé à rebâtir l’Église du Christ. Puis, nous avons rencontré les Clarisses dont sainte Claire d’Assise est la fondatrice.  Nous  avons aussi visité les sanctuaires de sainte Rita de Cacias, patronne de l’impossible, Loretto, la maison de la Vierge Marie et Saint-Michel-Archange.

À Lanciano, nous avons découvert le miracle eucharistique où, au VIII siècle, un moine Basilien, en faisant la double consécration, vint à douter de la réelle présence du Corps et du Sang sous les espèces du pain et du vin. C’est alors que dans les mains du prêtre se réalisa le miracle : l’hostie devint Chair vivante et le vin, Sang vivant qui, en se coagulant, forma cinq caillots irréguliers de formes et de grandeurs diverses.

Enfin, nous avons passé les deux dernières journées de notre pèlerinage à Fatima au Portugal pour le 100e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie. On y vénère la Vierge Marie sous le vocable de Notre-Dame-du-Rosaire. La Vierge Marie, Mère de Dieu, est venue interpeller le monde à prier le Rosaire chaque jour pour obtenir la conversion des pécheurs.

Que nous reste-t-il suite à ce beau pèlerinage?

Beaucoup d’espérance. Notre pape François nous prêche la confiance et l’espérance. Il nous redit le « N’ayez pas peur » de saint Jean-Paul II.

Le Seigneur nous dit dans sa Parole : « Je ne vous laisserai pas seuls. Je vous donnerai une force, celle de mon Esprit qui fera en vous de grandes choses. » Jn 14,15

La Parole dit encore : « Il arrivera dans les derniers temps que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Vos fils et vos filles prophétiseront, les vieillards auront des songes et les jeunes gens des visions. » Joël 2, 28

Appuyés sur la Parole de Dieu, nous avons tout ce dont nous avons besoin pour aller de l’avant, pour témoigner de notre foi, pour nous impliquer dans notre Église

On juge un arbre à ses fruits. Les fruits du Renouveau charismatique sont nombreux. Jésus nous dit qu’il est venu faire toutes choses nouvelles. Combien de communautés nouvelles sont issues du Renouveau dans l’Esprit Saint partout dans le monde sans compter les vocations au sacerdoce, à la vie religieuse, au célibat consacré ainsi qu’un élan nouveau dans la vie de prière de milliers de baptisés.

Le Renouveau charismatique est, selon tous les papes depuis Jean XXIII, une chance extraordinaire pour l’Église et l’Esprit Saint ne cesse de souffler son vent de fraîcheur dans les cœurs. Regardez, il agit partout, à gauche, à droite, il convertit, il guérit, il transforme les personnes, les couples, les familles, les communautés ; l’Église entière est en pleine mutation. C’est rempli d’espérance!

Carmelle Racine-Jetté

« L’Église de Dieu qu’il s’est acquise par son sang »

CATÉCHÈSE BAPTISMALE DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME

Veux tu savoir quelle vertu possède le sang du Christ ? Revenons à ce qui en a été la figure, aux récits anciens de ce qui s’est passé en Égypte. ~

Moïse dit : « Immolez un agneau sans tache et marquez vos portes de son sang. » Que dis-tu, Moïse ? Le sang d’un animal sans raison peut-il sauver des hommes doués de raison ? Oui, dit Moïse, non pas parce que c’est du sang, mais parce qu’il est la figure du sang du Seigneur. À présent, au lieu des portes marquées par le sang de la préfiguration, le diable voit sur les lèvres des fidèles le sang de la vérité préfigurée marquer la porte de ce temple du Christ qu’ils sont maintenant ; à plus forte raison va-t-il donc battre en retraite ! ~

Veux tu connaître encore par un autre biais la vertu de ce sang ? Vois d’où il a commencé à couler et d’où il a pris sa source : il descend de la croix, du côté du Seigneur. Comme Jésus déjà mort, dit l’Évangile, était encore sur la croix, le soldat s’approcha, lui ouvrit le côté d’un coup de sa lance et il en jaillit de l’eau et du sang. Cette eau était le symbole du baptême, et le sang, celui des mystères. ~ C’est donc le soldat qui lui ouvrit le côté ; il a percé la muraille du temple saint ; et moi, j’ai trouvé ce trésor et j’en ai fait ma richesse. Ainsi en a-t-il été de l’Agneau : les Juifs égorgeaient la victime, et moi j’ai recueilli le salut, fruit de ce sacrifice.

Et il jaillit de son côté de l’eau et du sang. Ne passe pas avec indifférence, mon bien-aimé, auprès du mystère. Car j’ai encore une autre interprétation mystique à te donner. J’ai dit que cette eau et ce sang étaient le symbole du baptême et des mystères. Or, l’Église est née de ces deux sacrements : par ce bain de la renaissance et de la rénovation dans l’Esprit, par le baptême donc, et par les mystères. Or, les signes du baptême et des mystères sont issus du côté. Par conséquent le Christ a formé l’Église à partir de son côté, comme il a formé Ève à partir du côté d’Adam.

Aussi saint Paul dit-il : Nous sommes de sa chair et de ses os, désignant par là le côté du Seigneur. De même en effet que le Seigneur a pris de la chair dans le côté d’Adam pour former la femme, ainsi le Christ nous a donné le sang et l’eau de son côté pour former l’Église. Et de même qu’alors il a pris de la chair du côté d’Adam, pendant l’extase de son sommeil, ainsi maintenant nous a t-il donné le sang et l’eau après sa mort. ~

Vous avez vu comment le Christ s’est uni son épouse ? Vous avez vu quel aliment il nous donne à tous ? C’est de ce même aliment que nous sommes nés et que nous sommes nourris. Ainsi que la femme nourrît de son propre sang et de son lait celui qu’elle a enfanté, de même le Christ nourrit constamment de son sang ceux qu’il a engendrés.

Un choix de Carmelle