Homélie du pape: Le vrai prophète

Le pape François a médité sur la figure du « vrai prophète », lors de la messe qu’il a célébrée à Sainte-Marthe, au Vatican, au matin de ce 17 avril 2018.

Dans son homélie rapportée par Vatican News en italien, le pape a commenté la première lecture (Ac 7, 51 – 8,1a), où Étienne est lapidé : « Quand le prophète arrive à la vérité et touche le cœur, soit le cœur s’ouvre, soit il devient encore plus de pierre et la rage, la persécution se déchaînent… Les prophètes ont toujours ces problèmes de persécution parce qu’ils disent la vérité. »

Quel est le test qu’un prophète « dit la vérité » ? s’est demandé le pape : ce prophète doit être « capable non seulement de dire, mais aussi de pleurer sur le peuple qui a abandonné la vérité… C’est le test. Un vrai prophète, c’est celui qui est capable de pleurer pour son peuple et aussi de dire des choses fortes quand il doit les dire. Il n’est pas tiède, il est toujours ainsi : direct. »

Le vrai prophète n’est pas « un prophète de malheur » mais d’espérance, a poursuivi le pape François : « Ouvrir des portes…, assainir l’appartenance au peuple de Dieu pour avancer… ce n’est pas quelqu’un qui réprimande… Non, c’est un homme d’espérance. Il reproche ce qui est nécessaire, il ouvre grand les portes en regardant l’horizon de l’espérance. »

« L’Église a besoin des prophètes, a insisté le pape… elle a besoin que nous soyons tous des prophètes. Pas des critiques, ça c’est autre chose… le juge critique auquel rien ne plaît… : “Non, cela ne va pas bien, ça ne va pas, ça ne va pas… il faut faire ça…”. Ça, ce n’est pas un prophète. Le prophète c’est celui qui prie, qui regarde Dieu qui regarde son peuple, qui sent de la souffrance quand le peuple se trompe, qui pleure – il est capable de pleurer sur le peuple -, mais qui est capable aussi de risquer sa peau pour dire la vérité. »

« Que ce service de la prophétie ne fasse pas défaut à l’Église, pour avancer », a conclu le pape.

Lettre de St François de Paule (1486)

« Que notre Seigneur Jésus, lui qui récompense magnifiquement, vous donne le salaire de votre peine.

Fuyez le mal, repoussez les occasions dangereuses. Nous et tous nos frères, quoique indignes, prions continuellement Dieu le Père, son Fils Jésus Christ et la Vierge Marie, pour qu’ils ne cessent de vous assister dans la recherche du salut de vos âmes et de vos corps.

Quant à vous, mes frères, je vous exhorte vivement à travailler avec prudence et ardeur au salut de vos âmes: La mort est certaine, la vie est brève: elle s’évanouit comme la fumée.

Fixez donc votre esprit sur la passion de notre Seigneur Jésus Christ: par amour pour nous, il est descendu du ciel pour nous racheter; pour nous, il a subi tous les tourments de l’âme et du corps, et n’a évité aucun supplice. Il nous a donné l’exemple de la parfaite patience et de l’amour. Nous devons donc être patients devant tout ce qui s’oppose à nous.

Abandonnez les haines et les inimitiés; veillez à éviter les paroles dures; si elles se sont échappées de votre bouche, ne répugnez pas à procurer le remède par cette bouche qui a causé les blessures; ainsi pardonnez-vous mutuellement pour ensuite ne plus vous souvenir de vos torts. Garder le souvenir du mal, c’est un tort, c’est le chef-d’oeuvre de la colère, le maintien du péché, la haine de la justice; c’est une flèche à la pointe rouillée, le poison de l’âme, la disparition des vertus, le ver rongeur de l’esprit, le trouble de la prière, l’annulation des demandes que l’on adresse à Dieu, la perte de la charité, l’iniquité toujours en éveil, le péché toujours présent et la mort quotidienne.

Aimez la paix, le plus précieux trésor que l’on puisse désirer. Vous savez déjà que nos péchés excitent la colère de Dieu : il faut donc que vous les regrettiez pour que Dieu, dans sa miséricorde, vous pardonne. Ce que nous cachons aux hommes, Dieu le connaît; il faut donc vous convertir d’un coeur sincère. Vivez de façon à recueillir la bénédiction du Seigneur; et que la paix de Dieu notre Père soit toujours avec vous.« 

Prière

Dieu qui relèves les humbles, tu as donné la gloire des élus à saint François de Paule; fais qu’en lui ressemblant, et avec son aide, nous obtenions le bonheur promis aux humbles.

LA FOI EN L’ÉGLISE CATHOLIQUE REÇUE DES APÔTRES

… Église catholique, une, sainte, catholique et apostolique.

Nous croyons à cette institution fondée par Jésus Christ dont il est la tête et nous, nous en sommes les membres. Il dit qu’il est avec nous chaque jour jusqu’à la fin des temps et que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre son Église. Nous croyons en sa Parole qui est Vérité et Vie.

Nous croyons en la puissance des sacrements, dispensés par l’Église catholique, institués par Jésus Christ pour nous donner la grâce.

Nous croyons que Dieu nous a donné ses commandements afin que nous vivions selon sa volonté. Ses commandements ne sont pas des désirs mais bien des commandements selon notre Archevêque Monseigneur Christian Lépine.

Nous croyons en Dieu, le Père tout puissant, Créateur du ciel et de la terre. Nous croyons en Jésus Christ, son fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où Il viendra juger les vivants et les morts.

Nous croyons en L’Esprit Saint, à la Sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.

 

EN 2018, NOUS SOMMES ARRIVÉS À UN POINT OÙ ON SE QUESTIONNE, ON EST EN RECHERCHE, ON DOUTE… ON VEUT DÉTRUIRE…

-nous savons qu’il y avait 2% de catholiques pratiquants

-nous avons le plus haut taux de suicides au monde

-le plus haut taux de divorces au monde

-on quitte ses engagements, prêtres, religieux(ses), couples

-on délaisse nos vraies valeurs, pour des valeurs vides et porteuses de malheur

-on abandonne Dieu, sa Parole, ses lois, ses commandements

On récolte division, perversion, égarement, dégoût de la vie

QUE FAIRE? SE METTRE À GENOUX, RECONNAÎTRE NOS PÉCHÉS.

PRIER, PRIER, PRIER, IL EST LE DIEU DE L’IMPOSSIBLE.

ENSEMBLE PRIONS…IL SE LAISSE TOUCHER.

La dévotion sans la charité par Saint François de Sales

Un jour, Mgr camus demanda à Mgr de Sales

«Comment peut-il se faire qu’on trouve parfois des chrétiens d’une grande dévotion et pourtant fort méchants? Leur dévotion n’est-elle qu’hypocrisie?

– Non, non, répondit-il, leur dévotion est véritable. C’est qu’en elle-même, la dévotion n’est qu’une vertu morale et acquise, non point divine et infuse. Autrement, elle serait théologale, ce qui n’est pas.

Mais, même des vertus théologales comme la foi et l’espérance sont compatibles avec le péché mortel. Lorsqu’elles sont privées de charité, elles sont informes et mortes. Comme l’apprend l’apôtre, on peut avoir la foi jusqu’à transporter les montagnes sans avoir la charité.

On peut être vrai prophète et méchant homme, comme l’ont été Saül, Balaam et Caïphe. L’on peut faire des miracles, comme l’on croit que Judas en a faits, et être méchant comme lui.

On peut même donner tous ses biens aux pauvres et souffrir le martyre sans avoir la charité. Beaucoup plus aisément, on peut être fort dévot et pourtant fort méchant. Cette dévotion-là est morte.

– La dévotion morte est-elle encore une vraie dévotion?

– Oui, répondit Mgr de Sales, comme un corps mort est un vrai corps, quoiqu’il soit privé de son âme.

– Mais, lui rétorqua Mgr Camus, ce vrai corps n’est pas un vrai homme.

– Ce n’est certes pas un vrai homme entier; c’est le vrai corps d’un vrai homme, mais mort. Ainsi en est-il de la dévotion sans charité : c’est une vraie dévotion, mais morte. Par la charité, l’homme est bon. Par la dévotion seule, il n’est que dévot. En perdant la charité, il perd sa bonté, non sa dévotion. Par le péché mortel, on ne perd pas toutes les qualités acquises, pas même la foi et l’espérance, à moins de produire des actes caractérisés d’infidélité et de désespoir.»

Unité de l’église

Dans ce document, Saint Cyprien nous enseigne la grandeur et la beauté de l’Église de Jésus Christ.

Notre Église, elle est: UNE, SAINTE, CATHOLIQUE et  APOSTOLIQUE.

On y reconnait un seul Baptême pour le pardon des péchés.

 

UNITÉ DE L’ÉGLISE (Saint Cyprien)

Il faut reconnaître en Rome la matrice et la racine de l’Église catholique et s’y attacher; l’unité épiscopale (l’union des évêques dans l’Église) vient du siège de Pierre et son Église qui est la principale.

L’Église qui est UNE.

Dieu place en un seul l’origine de son unité : c’est Pierre, le premier.

L’Église est une ; elle forme une multitude toujours grandissante, grâce à sa fécondité.

Les rayons du soleil sont nombreux mais sa lumière est unique;

Nombreuses sont les branches d’un arbre, mais unique est son tronc;

D’une seule source coulent bien des ruisseaux, leur origine est cependant unique.

Il en est de même de l’Église, ses branches couvrent la terre entière, ses ruisseaux s’épanchent au loin avec largesse, pourtant unique est la tête, unique est la source, unique est la mère aux maternités successives. Elle nous enfante, nous nourrit, son Esprit nous anime…

La tunique sans couture de Jésus est le sacrement (symbole) de l’Église UNE (et catholique).

Ne déchirons jamais cette tunique qui enveloppe le Christ tout entier : Nul ne peut avoir Dieu pour Père s’il n’a pas l’Église pour mère s’écrie Cyprien.

NON aux interprétations…AMORIS LAETITIA

En direct du Vatican

https://fr.zenit.org/articles/amoris-laetitia-non-aux-interpretations-alarmistes-infideles-par-le-card-ouellet/

Amoris laetitia: non aux interprétations «alarmistes», «infidèles», par le card. Ouellet

Assemblée des évêques du Canada

27 SEPTEMBRE 2017ANITA BOURDINFAMILLESPAPE FRANÇOISROME

Card. Ouellet – ZENIT – HSM

« Toute interprétation alarmiste dénonçant un bris de continuité avec la tradition, ou bien laxiste célébrant un accès enfin concédé aux sacrements pour les divorcés remariés, est infidèle au texte et à l’intention du pape », affirme le cardinal Ouellet à propos d’Amoris laetitia, l’exhortation apostolique post-synodale sur l’amour dans la famille (2016).

Le cardinal québécois Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, et ancien professeur à l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, a en effet participé, mardi 26 septembre 2017, à l’Assemblée plénière annuelle de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC, 25-29 septembre) au Centre Nav Canada, à Cornwall, en Ontario, indique la CECC.

On peut visionner la vidéo de la conférence du cardinal Marc Ouellet aux évêques catholiques du Canada via Télévision Sel + Lumière ici (à 20m43):

https://livestream.com/wydcentral2013/events/7717696/videos/163349596

Les évêques ont principalement réfléchi sur Amoris laetitia, à partir de l’exposé du cardinal Ouellet, donné en français.

Dans son intervention, il invite aussi les évêques canadiens à faire connaître leur réaction à Amoris laetitia et à émettre des orientations pour sa mise en oeuvre pastorale : « Plusieurs conférences épiscopales ont déjà publié des orientations plus précises pour leur contexte, par souci de clarté et d’inculturation. »

« Un tel exercice m’apparait nécessaire et urgent au Canada où l’on constate un écart béant entre l’enseignement officiel de l’Église et le vécu des couples et des familles », ajoute le cardinal canadien qui a fait observer que les précédentes « interventions magistérielles sur la famille avaient reçu un accueil mitigé », ce qui n’a pas favorisé leur application pastorale : il s’agit principalement de l’encyclique du bienheureux Paul VI Humanae vitae, dont on fête bientôt les 50 ans (1968), et de l’exhortation apostolique Familiaris consortio de saint Jean-Paul II (1981).

Il met en garde contre une réduction du document au chapitre 8 sur les couples catholiques mariés à l’église et en « situation irrégulière », pour rappeler que le document indique une pastorale fondée sur « les trois verbes : accompagner, discerner, intégrer ».

Il s’agit de mettre en œuvre un itinéraire pour aider les baptisés à « progresser »: dans l’approche pastorale. Le document, explique le cardinal Ouellet, recommande de « garder bien en vue l’idéal chrétien », tout « en ayant aussi en tête le principe de la gradualité, qui ne signifie pas la ‘gradualité de la loi’, mais la gradualité de l’assimilation de ses valeurs par les sujets ».

Quant aux « situations irrégulières », la pastorale demande un « discernement » faisant « appel à des principes qui permettent de définir les situations et leurs causes, les circonstances atténuantes, les changements possibles selon la conscience morale des personnes et les cas d’exceptions compte tenu de la distance entre la norme générale et les situations particulières ».

Ce discernement, au cas par cas, « peut ouvrir à recevoir l’aide des sacrements de pénitence et d’eucharistie dans certains cas », explique encore le cardinal Ouellet qui insiste sur le fait que cet éventuel accès aux sacrements doit être « discerné soigneusement, dans une logique de miséricorde pastorale ».

Il réfute l’interprétation qui consisterait à voir dans cette approche « un changement de la doctrine ou de la discipline sacramentelle » : il y voit « une application plus différenciée et adaptée aux circonstances concrètes et au bien des personnes ».

Et ce discernement suppose chez celui qui a charge de l’exercer « une conversion du regard et à une attitude d’accueil ». En d’autres termes : les pasteurs sont appelés à « valoriser le bien déjà existant dans la vie des personnes » pour pouvoir les «  accompagner progressivement vers une réponse plus complète au dessein de Dieu sur leur vie ». Ou encore, à « voir les valeurs concrètement vécues dans la diversité des situations et accompagner les personnes dans leur recherche de vérité et leurs choix moraux correspondants ».

Autrement dit, le pasteur accompagne en discernant pour chacun, là où il en est, le pas suivant à faire pour progresser dans l’amour du Christ et du prochain : il s’agit, a dit le cardinal Ouellet de « discerner les pas à faire pour vivre en plénitude le sacrement déjà reçu, ou pour cheminer peu à peu vers sa réception consciente et fructueuse, ou encore pour régulariser une situation objectivement irrégulière, mais pas toujours moralement imputable ».
La conférence épiscopale résume en citant ce passage : « La contribution majeure d’Amoris laetitia est de développer et d’approfondir la réflexion de l’Église sur l’idée de la progression vers l’idéal chrétien qui n’avait peut-être pas reçu suffisamment d’attention et de développement jusqu’ici. De fait, l’affaiblissement constant du mariage et de la vie familiale en Occident sous la pression de certains courants sociaux défavorables au cours des 30 dernières années, a rendu cette réflexion approfondie encore plus urgente. »

Et la force du message du pape François est, relève la même source, « de proposer une vision ouverte et attrayante de l’amour humain, reflet de la communion trinitaire, entouré de miséricorde et donc riche d’espérance » : « Accueilli avec enthousiasme et sans préjugé, cet enseignement peut représenter un grand pas en avant dans l’espérance que toutes les familles deviennent la grande ressource de l’Église pour l’évangélisation du monde. Car la famille est la route et l’oasis de l’humanité en notre temps, où le Christ et l’Église se rencontrent et s’établissent à demeure et où, par la grâce de la fidélité des époux avec leurs enfants, resplendit le témoignage trinitaire de la Joie de l’Amour. »

« L’Église de Dieu qu’il s’est acquise par son sang »

CATÉCHÈSE BAPTISMALE DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME

Veux tu savoir quelle vertu possède le sang du Christ ? Revenons à ce qui en a été la figure, aux récits anciens de ce qui s’est passé en Égypte. ~

Moïse dit : « Immolez un agneau sans tache et marquez vos portes de son sang. » Que dis-tu, Moïse ? Le sang d’un animal sans raison peut-il sauver des hommes doués de raison ? Oui, dit Moïse, non pas parce que c’est du sang, mais parce qu’il est la figure du sang du Seigneur. À présent, au lieu des portes marquées par le sang de la préfiguration, le diable voit sur les lèvres des fidèles le sang de la vérité préfigurée marquer la porte de ce temple du Christ qu’ils sont maintenant ; à plus forte raison va-t-il donc battre en retraite ! ~

Veux tu connaître encore par un autre biais la vertu de ce sang ? Vois d’où il a commencé à couler et d’où il a pris sa source : il descend de la croix, du côté du Seigneur. Comme Jésus déjà mort, dit l’Évangile, était encore sur la croix, le soldat s’approcha, lui ouvrit le côté d’un coup de sa lance et il en jaillit de l’eau et du sang. Cette eau était le symbole du baptême, et le sang, celui des mystères. ~ C’est donc le soldat qui lui ouvrit le côté ; il a percé la muraille du temple saint ; et moi, j’ai trouvé ce trésor et j’en ai fait ma richesse. Ainsi en a-t-il été de l’Agneau : les Juifs égorgeaient la victime, et moi j’ai recueilli le salut, fruit de ce sacrifice.

Et il jaillit de son côté de l’eau et du sang. Ne passe pas avec indifférence, mon bien-aimé, auprès du mystère. Car j’ai encore une autre interprétation mystique à te donner. J’ai dit que cette eau et ce sang étaient le symbole du baptême et des mystères. Or, l’Église est née de ces deux sacrements : par ce bain de la renaissance et de la rénovation dans l’Esprit, par le baptême donc, et par les mystères. Or, les signes du baptême et des mystères sont issus du côté. Par conséquent le Christ a formé l’Église à partir de son côté, comme il a formé Ève à partir du côté d’Adam.

Aussi saint Paul dit-il : Nous sommes de sa chair et de ses os, désignant par là le côté du Seigneur. De même en effet que le Seigneur a pris de la chair dans le côté d’Adam pour former la femme, ainsi le Christ nous a donné le sang et l’eau de son côté pour former l’Église. Et de même qu’alors il a pris de la chair du côté d’Adam, pendant l’extase de son sommeil, ainsi maintenant nous a t-il donné le sang et l’eau après sa mort. ~

Vous avez vu comment le Christ s’est uni son épouse ? Vous avez vu quel aliment il nous donne à tous ? C’est de ce même aliment que nous sommes nés et que nous sommes nourris. Ainsi que la femme nourrît de son propre sang et de son lait celui qu’elle a enfanté, de même le Christ nourrit constamment de son sang ceux qu’il a engendrés.

Un choix de Carmelle

Dans les mots du Pape François

Nous avons essayé tant de fois et durant tant d’années de résoudre nos conflits avec nos forces et aussi avec nos armes ; tant de moments d’hostilités  et d’obscurité, tant de sang versé, tant de vies brisées, tant d’espérances ensevelies, mais nos efforts ont été vains.

A présent, Seigneur, aide-nous Toi! Donne-nous Toi la paix, enseigne-nous Toi la paix, guide nous Toi vers la Paix. Infuse en nous le courage d’accomplir des gestes concrets pour construire la paix.

 « Seigneur, Dieu d’Abraham et des prophètes, Dieu  Amour qui nous a créés et nous appelle à vivre en frères : donne-nous la force d’être chaque jour des artisans de paix ; donne-nous la capacité de regarder avec bienveillance tous les frères que nous rencontrons sur notre chemin.  Rends-nous disponibles à écouter le cri de nos concitoyens qui nous demandent de transformer nos armes en instruments de paix, nos peurs en confiance et nos tensions en pardon. Et que du cœur de chaque homme soient bannis ces mots : division, haine, guerre ! Seigneur, a-t-il prié, désarme la langue et les mains, renouvelle les cœurs et les esprits, pour que la parole qui nous fait nous rencontrer soit toujours « frère », et que le style de notre vie devienne : shalom, paix, salam ! Amen ». 

Pape Francois, Extraits de l’Invocation pour la Paix prononcée en juin 2014

Le vent dans les voiles….

LE VENT voilesDANS LES VOILES

C’est le vent dans les voiles que nous débutons notre année pastorale 2016-2017. En effet, le congrès que nous avons vécu, en fin de semaine, nous propulse en avant pour une nouvelle année d’évangélisation.

Le thème de ce congrès : «De mon cœur jaillit l’Esprit». Des enseignements nous ont nourri et ont fait grandir notre foi en la puissance du cœur de Jésus, cœur de Miséricorde d’où jaillissent les fleuves d’eau vive de l’Esprit Saint.

La miséricorde de Jésus dans notre Église se manifeste par les sacrements mais aussi dans les œuvres de miséricordes. Nous reconnaissons ici le cœur de Jésus qui se fait proche des petits, des miséreux, des faibles et cela par chacun de nous qui accueillons au nom de Jésus, qui prions au nom de Jésus, qui réconfortons au nom de Jésus…etc.

Prière, animation, chant, témoignage, tout cela afin de garder bien vivante la flamme de l’Esprit Saint en nous. Jésus nous dit : «Mon cœur est une source, venez vous abreuver».

Aussi, nous vivons cette année préparatoire au Grand Jubilé d’or qui nous fera être témoins de ce renouvellement de tout l’univers par la puissance de l’Esprit Saint donné par le Père, au nom de Jésus.

Au Jourdain, nous sommes aussi en fête, collés sur le cœur de Dieu, goûtant sa Providence et cela depuis quarante années déjà. Au cours de notre prochain souper bénéfice, le 24 septembre, nous célébrerons les Merveilles de notre Seigneur.

VENEZ RENDRE GRÂCE AVEC NOUS!

Carmelle Jetté

La Pentecôte – L’effusion de l’Esprit-Saint…

L’EFFUSION DE L’ESPRIT SAINT

Si à la lecture de ce texte, je peux allumer ou faire grandir en vous le désir de recevoir l’Esprit Saint en plénitude, j’aurai atteint le but fixé et ce désir que j’ai au plus profond de mon cœur que tous, nous soyons animés par l’Esprit de Dieu qui régénère et nous rend de plus en plus semblables à lui.

Mon expérience de 35 années dans le Renouveau charismatique m’a donné de goûter combien le Seigneur  est bon et de reconnaître que, par la puissance du nom de son fils Jésus, il nous donne son Esprit Saint lorsqu’on le lui demande. L’Esprit Saint nous renouvelle sans cesse.

Nous en comprenons l’importance dans les paroles des papes du siècle dernier. Dès le début du 20e siècle, le pape Léon XIII consacre l’humanité à l’Esprit Saint.

Le pape Jean XXIII, en 1962, ouvrant les fenêtres du Vatican, demande à l’Esprit Saint de dépoussiérer son Église et décrète la tenue d’un concile qui transformera l’Église de Jésus Christ. Tout chrétien a besoin d’être renouvelé dans sa foi, nous dit saint Jean XXIII. C’est un appel à la conversion afin de vivre de l’Esprit Saint. Il fait de nous des saints, nous dit le pape.

En 1975, le pape Paul VI déclare que le Renouveau charismatique est une chance extraordinaire pour l’Église. Benoît XVI nous dit que la mission de Jésus est de baptiser l’humanité dans l’Esprit Saint.

Saint Séraphin de Sarov nous enseigne que le but de la vie chrétienne est l’acquisition de l’Esprit Saint. Le 1er juin 2014, notre pape François nous demande de répandre la grâce de l’effusion de l’Esprit Saint dans toute l’Église. C’est le renouvellement de la grâce de notre baptême.

Recevoir l’effusion de l’Esprit Saint, c’est être rempli de l’amour qui circule éternellement entre le Père et le Fils dans la Sainte Trinité, un amour qui transforme la personne au plus profond de son être et la rend capable d’aimer Dieu en retour.

L’Esprit Saint permet d’avoir la pensée du Christ, de penser et d’aimer comme Jésus et ainsi de réaliser les mêmes œuvres que lui.

L’effusion de l’Esprit saint est une expérience transformante de l’amour de Dieu le Père répandu dans le cœur d’une personne par l’Esprit Saint, que cette même personne a accueilli à travers un abandon d’elle-même à la seigneurie de Jésus-Christ. Elle ravive la grâce du baptême et de la confirmation, approfondit la communion avec Dieu et avec les autres fidèles en Christ, allume la ferveur évangélique et équipe la personne de charismes en vue du service et de la mission.

Nous vivons tous dans le fond de notre être un combat spirituel entre les puissances du mal et la puissance de Dieu : c’est le combat entre la chair et l’Esprit. On peut en reconnaître des signes par le péché qui se manifeste en nous. Notre pape, lui-même, nous a dit qu’il était pécheur, je pense que pour chacun de nous, il en est de même. Cela se manifeste par de l’égoïsme et la négation des commandements de Dieu.

Le Christ par ses souffrances, sa mort et sa résurrection nous a mérité le salut, mais il est essentiel pour nous d’accueillir, de Jésus Christ, ce grand cadeau du salut et ainsi d’être forts dans la tentation.

OUI! Jésus, je te choisis comme Seigneur et Sauveur de ma vie. Je veux marcher avec toi, je veux être membre de ton Corps mystique et vivre ta Parole : « Si tu veux être mon disciple, prends ta croix chaque jour, puis viens et suis moi.»

Suivre le Christ, c’est marcher dans ses pas, c’est faire les mêmes choses que Lui. C’est aller le rencontrer dans la prière, dans les sacrements, dans l’adoration et c’est aussi vivre des temps à l’écart, en cœur à cœur avec lui, dans des retraites, des guérisons intérieures, dans le silence de notre cœur.

Ces rencontres personnelles avec Jésus vivant et agissant nous libèrent de blessures, de traumatismes empêchant l’action de l’Esprit Saint en nous. Il est important de lui donner de la place en nos cœurs, la première place et de désirer le recevoir en plénitude.

Cela ne se fait pas en un instant, c’est l’histoire de toute une vie. Se reconnaître pécheur, crier vers le Seigneur, lui demander son Esprit Saint et croire qu’il entend notre prière et qu’il l’exauce toujours : voilà ce que nous devons faire et refaire.

Il faut demander la grâce de la fidélité. Fidélité à la prière, choisir et rechoisir Dieu, sa Volonté, son projet d’amour, se donner entièrement à lui et attendre de lui qu’il prenne toute la place en nous. Alors nous pourrons dire comme saint Paul : «Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi.»

Voilà ce qu’est pour moi l’effusion de l’Esprit Saint.

Carmelle Jetté

Le Jourdain