La prière, un grand privilège

Article suggéré par Raymonde Bernard-Goudreau
Lisez | 1 Jean 5, 14-15

Presque tous les chrétiens se posent une même question au cours de leur parcours de foi : Si Dieu connaît tout à mon sujet, pourquoi dois-je prier pour qu’il pourvoie à mes besoins? Le Seigneur a des raisons particulières de ne pas se servir de son omnipotence pour répondre à certains de nos désirs et adoucir certaines de nos douleurs à moins que nous le lui en parlions.

Dieu nous encourage à le prier afin que nous bâtissions une relation intime avec lui. Il veut faire bien plus que simplement combler nos besoins; il souhaite devenir notre source de force dans toutes nos épreuves. L’expérience nous enseigne qu’il faut du temps pour cultiver une amitié. Les prières minute, bien qu’elles aient leur place et qu’elles soient importantes parce qu’elles font monter un « nuage d’encens » continuel vers le Seigneur, ne suffisent pas pour entretenir une relation personnelle avec lui.

Jacques écrit : « […] tout don parfait [descend] d’en haut » (Jac 1.17). Le Seigneur veut que nous reconnaissions qu’il est la source de toutes nos bénédictions. Lui présenter nos requêtes et les lui laisser en croyant qu’il y répondra selon sa volonté et son calendrier nous fait comprendre que sans lui, nous sommes impuissants. Notre dépendance de Dieu croît en proportion de notre maturité spirituelle. Ce concept va à l’encontre de notre nature et de notre culture, qui valorise l’indépendance.

Nous appartenons à un Dieu qui veut entretenir une relation paternelle avec nous. Il pourrait combler nos besoins sans que nous ne prononcions un seul mot, mais nous ne connaîtrions jamais l’émerveillement que procure le fait de le prier et d’être exaucés.