Mon peuple, ô mon peuple, j’ai mal…

Mon peuple, ô mon peuple, J’ai mal…

Oui, j’ai mal à mes enfants qui éliminent les fœtus dans le sein de leur mère et qui exterminent les vieillards en fin de vie.

Oui, j’ai mal à mes couples qui se séparent lorsque leur égoïsme ne peut supporter les difficultés de la vie, plongeant ainsi leur famille dans un grand malheur.

J’ai mal à mon peuple qui conteste toute autorité et qui de cette façon détruit toute référence et toute sécurité provoquant un chaos indescriptible.

Oui, j’ai mal à toutes ces personnes qui exploitent les plus pauvres, les démunis par une administration corrompue à qui on n’ose plus donner notre confiance.

Tout ce qui a été bâti par des efforts surhumains depuis plus de 500 ans, est détruit, saboté, en moins de 60 ans. On a installé un laisser-aller, un esprit de jouissance et un irréalisme qui trompe, qui fausse et laisse croire en un monde artificiel qui n’est que mensonge. On a anéanti l’essentiel.
Vous m’avez rejeté pour vous prostituer avec d’autres dieux. Vous  m’avez sorti des écoles, des édifices publics, de votre vie.

En choisissant de vous éloigner de moi, vous n’avez plus de références, vous avez perdu les valeurs essentielles qui apportent le vrai bonheur et sont des balises pour la construction d’une société équilibrée.

Oui, mon peuple rejette mes commandements. Ils n’ont pas compris que mes commandements sont des lois d’amour pour les guider, pour leur plus grand bien.

Je ne puis que les laisser à eux-mêmes, mais s’ils reviennent vers moi de tout leur coeur, s’ils se convertissent, j’oublierai leurs péchés et je les bénirai, je bénirai leur travail, je bénirai leurs familles, je les rendrai aussi nombreux que les étoiles du ciel.

Car je suis Dieu.