Je me répète le récit de tes merveilles, Seigneur

On ne peut mettre le Seigneur dans un tiroir et agir comme s’il n’existait pas.

Au cours de l’été, nous sommes allés en voyage dans un endroit très colore de notre pays, l’Ouest canadien. Devant tant de merveilles, nous avons pu réaliser et contempler la grandeur de notre Créateur.

Que de beautés! Et plus nous voyions de belles choses, plus se creusait un vide en moi, une absence qui me prenait dans les profondeurs de l’être et qui me faisait penser : C’est faux, il manque quelque chose ou plutôt Quelqu’un. Cela m’amenait à rechercher ce que j’ai de plus précieux, la Présence de mon Seigneur.

Dans tout ce que nous visitions, il n’y avait aucune référence au Maître de la vie. Il me semblait vivre comme un corps sans âme, sans référence à Dieu. On expliquait tout : des milliards d’années pour cela et plus encore pour telle autre chose. Il n’y avait que du hasard et je ne sais que dire : vide, vide, vide. Cela me faisait ressentir beaucoup de tristesse.

Et là, j’ai compris que le Seigneur m’enseignait, me faisait réaliser l’absence de Dieu dans notre monde.

Un monde avide de plein de choses et qui ne se satisfait de rien, car ce n’est qu’en Dieu que l’on peut trouver la vraie paix, la vraie joie et le véritable amour, comme le dit Saint Augustin.

Au bout de quelques jours, prenant conscience de ce vide qui m’habitait, j’ai fait des efforts pour prier, adorer et supplier mon Seigneur de me manifester sa présence. Oui, je l’ai supplié de me renouveler par la Puissance de son Esprit Saint, de me donner sa force, son soutien et son réconfort.

Puis, la paix est revenue en moi. Je comprends maintenant le désarroi que vit notre monde. Le néant qui habite les coeurs. Le Seigneur est toujours à l’oeuvre, il parle à nos coeurs.

Carmelle Jetté